Citroën My AMI Buggy : un concept 100 % fun
Citroën vient de dévoiler un concept décliné de son quadricycle à moteur électrique l’AMI. Cette déclinaison offre un look baroudeur à cet engin pensé pour les besoins de petite mobilité, une version qui semble complètement farfelue quand on le découvre, mais finalement, pourquoi pas ?
Sur cette version Buggy, la Citroën AMI gagne en caractère. Exit le bleu-gris habituel de la carrosserie, et vive le kaki, ce qui lui va plutôt bien. Les designers ont ajouté de nombreux éléments pour donner le style baroudeur à l’AMI. On retrouve des grilles de protection sur des feux, un pare-buffle, des pneus crantés, une rampe de Leds et même une galerie de toit avec une roue de rechange. Il ne manque pas grand-chose pour donner l’illusion d’un véhicule paré pour l’aventure.
Les designers ont aussi carrément retiré les portes, à la façon des voitures de plage de l’époque, comme la célèbre Méhari. Il est cependant prévu une toile imperméable pour pouvoir protéger les occupants des intempéries dans cette version Buggy. Des portes que vous pouvez même transporter dans une housse dédiée.
L’intérieur évolue un peu moins que l’extérieur, mais on note quand même l’apparition de nouveaux sièges, qui semblent plus confortables et sont facilement lavables en cas de projection de boue à l’intérieur. Ces éléments jaunes donnent d’ailleurs du peps à l’intérieur, qui ne manque pas de petits clins d’oeil pour le pilote et son copilote.
La base technique est par contre identique à l’AMI actuellement commercialisée. Il s’agit toujours d’un engin 2 places bridé à 45 km/h qui permet d’être conduit dès l’âge de 14 ans en France, il suffit simplement de disposer d’un permis AM (celui délivré pour conduire également les scooters de 50 cm3) pour rouler à bord de l’AMI, et ce pour un tarif débutant à partir d’un peu moins de 7 000 €.
Citroën AMI offre une puissance décoiffante de 7 kW, soit environ 9 ch, pour une autonomie de 75 km. Vous récupérez la charge complète de la batterie de l’AMI en 3 heures sur une prise secteur classique. Cet engin a été initialement pensé comme un objet de mobilité urbaine, mais finalement il a également envahi les zones rurales. Si cette version Buggy voit le jour, il pourra bien s’en vendre pour des besoins de petites mobilités dans des domaines ou des secteurs où les chemins non-macadamisés sont nombreux. On imagine sans mal cet engin dans les petites routes de la côte méditerranéenne, où les voiturettes type mini moke et méhari ont toujours remporté un vif succès, ou bien encore sur certaines îles (comme Oléron ou l’Ile de Ré).